COSTA RICA

29 03 2011

Animaux, forets tropicales, nature et grandes plages sauvages….Petit pays bordé au Nord par la Nicaragua, au sud par le Panama, à l’est par 212 km de côte Caraibe et l’ouest par 1016 km de côte. Le Costa Rica possède une faune et une flore exceptionnelle. Ce pays a l’une des plus importantes biodiversités au monde. A lui seul, le Costa Rica compte plus de biodiversité que l’Europe et les Etats-Unis réunis.

                                                               

                                                             

 Le Costa Rica a commencé à mettre en place des parcs nationaux protégés à partir de 1960.Depuis, 32 parcs, 8 réserves biologiques, 13 forêts, 51 refuges pour la vie sauvage ont été crées ! Environ 27 %du pays sont ainsi conservés. De gros efforts ont été faits par le gouvernement pour protéger l’environnement.

Décalage horaire. On est parti de Tokyo à 13 h le mardi. Après 11 heures de vol, nous sommes arrivés à Dallas le même mardi à 9 h. Nous attendons  jusqu’a 16 h à Dallas pour reprendre notre prochain avion à destination de San Jose, Costa Rica. Apres 4 h de vol, nous arrivons à San Jose, toujours le même mardi à 20h30  Nous avons donc vu le soleil se lever et se coucher deux fois et pourtant nous étions toujours le même jour. Une petite journée de 39 h. Vive les fuseaux horaires !

Le Parc Corcovado : 425 km 2 de forets et plages entièrement sauvages. C’est, selon nous, le parc à ne pas manquer au Costa Rica. Difficile d’accès, on atteint l’entrée après deux heures de camion-taxi sur une route accidentée à travers la foret. (à partir de Puerto Jiminez) Ensuite, il faut marcher un jour (21km) dans la jungle et le long des plages sauvages pour atteindre le campement où dormir. Ensuite une journee de marche autour du campement et le lendemain a nouveau 21 km de marche  pour le retour. Ici, les animaux se méritent. Nos pieds s’en souviennent encore…Entrée limitée à quelques dizaines de personnes autorisées par jour. Une réelle expédition inoubliable.

On a l’impression de débarquer sur des plages complètement vierges, où l’homme n’a jamais mis les pieds.

   Une marche exténuante le long du Pacifique qui se déchaîne.

Mais aussi et surtout à travers une forêt tropicale magnifique. Dans la forêt qui borde la mer, ça grouille d’animaux ! Alvaro, notre guide et Jean-Phi.

  Ou à l’ombre des cocotiers.

  Jungle et cocotiers se mélangent.

 Notre guide n’est pas très grand mais qu’est-ce qu’il est rapide ! Pause bien méritée pour déguster une noix de coco.

  Baignade rafraichissante dans un cadre magnifique.

Des Bernard Lhermite par milliers.

A la recherche des crocodiles.

Le campememt ou nous passerons deux nuits au milieu de la jungle.

C’est ici lors de ce trek que nous avons pu observer la plupart des animaux que nous avons photograpiés. Mais également dans le parc Manuel Antonio, Cahuita et Tortuguero.

Les singes. On peut en observer 4 espèces  au Costa Rica : le capucin à tête blanche (white faced capucin).

On en trouve un peu partout au Costa Rica.

 

Un peu de repos.

Une petite sieste

Le singe araignée (spider monkey)

Il est appelé ainsi à cause de ses long bras  qui lui permettent de se balancer de branche en branche.

Nous l’avons vu se laisser tomber de plusieurs mètres et  se réceptionner sans aucun souci sur une branche plus bas. Il semblait voler.

Il est très habile et se perche très haut dans les arbres.

Avec un bébé.

Le singe écureuil (squirrel monkey)

Et enfin le singe hurleur (howler monkey)

Il ressemble à un gorille. Le mâle pousse un cri très fort qu’on entend à plus de 3 km

Avec un bébé.

Ici, en pleine copulation.

Autre animal très curieux et tout à fait singulier : le paresseux.Il existe deux types de paresseux au Costa Rica : le paresseux à deux doigts et le paresseux à trois doigts.

Le paresseux à deux doigts  (aussi appelé « unau ») En fait il a deux griffes.

Le paresseux à trois doigts (aussi appelé « ai »)

Le paresseux à trois doigts peut effectuer avec sa tête une rotation de 270 degrés grâce à ses nombreuses vertèbres cervicales.Ils peuvent donc regarder derrière eux sans bouger leur corps !

 Ils se nourrissent de feuilles et de baies. Leur métabolisme est très lent et la nourriture reste environ un mois dans leur tube digestif. Il descend de l’arbre pour faire ses besoins, une fois par semaine seulement !

Pour le voir, ce n’est pas toujours facile. La plupart sont perchés sur d’immenses arbres, jusqu’à 40 m de hauteur.

 

  Ses griffes sont longues de 5 à 6 cm. Ils ont un système de verrouillage de leurs griffes qui leur permet de rester accroches durant des heures dans un arbre, sans se fatiguer. Celui-ci a ses griffes abimées.

 Ils dorment beaucoup et se déplacent très lentement. Il faut 4 h à un paresseux pour parcourir 1 km. Il n’a que 6 à 8 mouvements respiratoires par minute !

Ils dorment, mangent, s’accouplent, donnent naissance et élèvent leurs petits sans jamais descendre de leur arbre. Ils ne vont à terre que pour faire leurs besoins ou changer  de temps en temps d’arbre, quand il n’y a plus de nourriture.

  Visite d’un centre de soin et de conservation des paresseux. Ce centre recueille et soigne les paresseux blessés : certain attaqués par des chiens, d’autres renversés par des voitures. D’où ce panneau!

Ici, les paresseux sont bien soignés.

 

La nurserie.

Le paresseux vit environ 30 à 40 ans. C’est animal solitaire Il ne s’accouple environ que tous les 2 ans.

Les bébés sont soignés avant d’être remis en liberté dans la foret.

A la naissance, le petit pèse environ 200-250 g.  Au bout de 6 mois la mère le délaisse, mais le petit suit sa mère encore jusqu’à l’âge d’un an puis s’en sépare ensuite pour toujours.

 La mascotte du centre se repose dans son hamac.

Retour dans la foret de Corcocado. A la recherche  des mamifères si particuliers du Costa Rica.

A qui sont ces traces?

Le tapir! D’abord on l’apreçoit derrière un arbre dans la foret.

Un autre fois au petit matin sur la plage. Il aime beaucoup s’y promener très tot le matin. Il passe juste à un mètre de nous sans nous voir( nous sommes quand même cachés derrière un palmier) En effet, le tapir possède une ouïe et un odorat excellents, mais une vue peu développée.

Et le lendemain , on en surprend un en pleine baignade!

  Le tapir vit environ 30 ans. Son principal prédateur reste l’homme, qui le tue pour différentes raisons. Quelques tribus d’Amérique du sud capturent les bébés des tapirs pour les apprivoiser, ensuite ces animaux sont engraissés et ils sont utilisés pour leur cuir et leur viande.

  Autre animal très surprenant : le fourmilier géant.

On ne s’attendait pas du tout à voir un tel animal, encore moins perché au-dessus de nous dans un arbre !

Il se nourrit de fourmis et de termites

  Avec son bébé.

  Autre animal curieux et sympathique: le coati à nez blanc.

  Il n’a pas très peur de l’homme.

Il se nourrit d’insectes, de fruits et de petits animaux comme les crabes. Il est en train de creuser pour en trouver.

  C’est pour cela qu’on le voit souvent se promener sur le long de la plage.

   A qui appartiennent ces traces?

Le puma !

C’est un animal solitaire, difficile à observer .Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir un guide avec un regard très aiguisé. C’était pour lui comme pour nous un grand moment d’émotion.

Le Raton laveur, rencontré à Manuel Antonio et Cahuita.

Pas du tout intimidé par la présence humaine.

Il recherche quelque chose à manger.

Jean-Phi  dîne avec Raton à Cahuita.

Jean-Phi versus Raton. Qui va gagner???

C’est jean-Phi qui bat en retraite!

 L’agouti. Il y en a beaucoup dans les forets du Costa Rica. Une espèce de lièvre et de gros rat. C’est un rongeur.

Le kinkajou, animal nocturne oberve dans un centre de soin.

Les oiseaux. 850 espèces différentes répertoriées au Costa Rica. Voici quelques uns de ceux qu’on a pu observer et surtout qu’on a réussi à photographier…

Le scarlet macaw.

Il est très grand (un peu plus de 80 cm)

Le toucan.

Il vole très haut.

Il en existe trois espèces ici.Nous avons visité un refuge pour animaux sauvages où nous avons pu les approcher de bien plus près.

Première espèce avec un bec noir et jaune.

 

Deuxième espèce : un bec turquoise.

Troisième espèce, très différente des deux autres.

Retour dans la foret et dans les marais.

L’aigrette des neiges. Elle a des espèces de cheveux sur la tête et sur le torse.

Le héron tigre

Le héron bleu qui attendait de devorer des bebes caimans.

Le kingfisher

Le pivert.

Des vautours

Autres oiseaux.

Curieux celui là.

Avec l’aide de jumelles.

Beaucoup de papillons.

Celui-ci qui vole très vite et qui est présent dans toutes les forets : le morpho papillon

Et bien d’autres encore.

Ce papillon est la proie des oiseaux qui lui devorent les yeux. C’est pourquoi il a developpe un systeme ingenieux: des faux yeux sur ses ailes afin de tromper les oiseaux. Ainsi, meme si l’oiseau s’attaque a son aile, il peut encore voler (avec 70% de ses ailes)

Des caïmans. On n’est pas fiers quand on se promène seuls au nord de l’eau, même si, parait-il, ils ne s’attaquent pas à l’homme.

Lors d’une balade en canoe, on aperçoit des bébés caïmans de 2 mois et demi environ (selon le guide). C’est un beau petit nid.

Celui-là est un peu plus grand (six mois environ)

La maman n’est pas très loin, qui surveille.

Plus effrayant et dangereux, le crocodide!

Un basilisk qui mange un crabe rouge.

Aussi appelé « Jésus-Christ ». On comprend son surnom quand on le voit marcher très vite à la surface de l’eau pour s’enfuir.

Iguane vert.

Les bords des canaux regorgent d’iguanes et de lézards qui se camouflent parfaitement.

Des tortues sympathiques à Tortuguero.

Les serpents. Il existe 18 sortes de serpents venimeux au Costa Rica…Hum hum.

On a rencontré tous ces serpents lors de balades dans la foret tropicale. Sans l’aide d’un guide, nous n’en aurions vu que deux. Pourtant, ils étaient tous à quelques centimètres de nous…

Celui-là est très long.

Vipère dont la morsure provoque la mort en 8 heures… Elle était à côté de nous sur la feuille et on ne l’aurait pas vue sans le guide. Il ne faut pas s’en approcher à moins d’un mètre car elle peut sauter !

Autre vipère jaune.(oropel)Celle-là, je l’ai trouvée moi-même ! Un peu moins agressive que l’autre mais dangereuse quand même.

Couleuvre dévorant une énorme grenouille (parc de Tortuguero). Nous sommes seuls et en savons pas si elle est dangereuse (on apprendra que non). Elle nous bloque le chemin…Elle  mord la grenouille de tous les côtés….Beurk

La grenouille a agonisé pendant longtemps. Elle n’était d’ailleurs toujours pas morte quand on s’est enfui.

N’oublions la fourmi travailleuse.

Le gros crabe bleu.

Autre curiosité du Costa Rica : la grenouille « blue jean », surnommée ainsi à cause de ses pattes bleues. 

Leur jolie couleur est là pour prévenir : même si elle est très petite, sa peau sécrète un venin toxique. Elle ne mesure qu’1 cm, 1,5 cm maximum !

 

A  Puerto Jiminez, nous faisons un tour en bateau pour aller à la rencontre des dauphins.

Autour de nous, des côtes sauvages.

Des dauphins particulièrement attachants. Ils passent sous le bateau et jouent avec nous. On peut les toucher.

On voit son oeil bleu!

On voit bien la respiration. Avant le jet d’eau : pas de trou. L’évent est fermé.

L’évent, c’est en fait les narines du dauphin qui se trouvent sur le sommet de la tête. Ca lui permet de respirer rapidement sans avoir à s’arrêter ni à lever la tête pour sortir les narines. 

Ejection !

Et- hop, on referme l’évent. Ni vu ni connu

Ensuite un peu de snokelling .Pas énormément de poissons.

Le Parc Manuel Antonio. Petit, bruyant, très touristique. Lieu de rendez-vous des locaux qui viennent à la plage et qui malheureusement ont tendance à donner à manger aux singes. Les animaux sont trop habitués à l’homme. Rien à voir avec Corcovado

 Parc de Cahuita: sentiers qui longent de belles plages sauvages. Très facile d’accès.

 Comme à la maison dans nos différentes « cabinas », toutes avec cuisine pour se faire à manger et éviter de devoir aller au restaurant car la nourriture est très chère !

Chez le coiffeur.

La belle vie.

Petit déjeuner à Tortoguero.

Parc de Tortuguero. C’est là que viennent pondre des milliers de tortues chaque année, sur les plages. Mais la , c’est pas la bonne periode.  De belles occasions également d’observer les animaux en barque à travers les canaux. Pas mal de serpents et de grenouilles dans la foret !

Balade en barque à la recherche des animaux à Tortuguero.

Petit tour dans la forêt.

Recherche de la petite grenouille rouge à pattes bleues que nous trouverons !

C’est sur ces belles plages sauvages que viennent pondre chaque année des milliers de tortues, de juillet à septembre.

On se demande comment avec font car l’eau est vraiment déchainée toute l’année. De très dangereux courants.

Nid de ponte d’une tortue!

Village de Tortuguero.

Plage de Puerto Jiminez. Eau très calme et très chaude.

 Plage de Uvita

Vous l’aurez compris, pour les amoureux des animaux et de la nature sauvage, le Costa Rica est une destination idéale.

Le Costa Rica avait perdu 80 % de ses forets. Grace au programme de reforestation et de conservation, 52% du pays a été reboisé en 20 ans.

Les Costaricains sont très gentils et parlent énormément. Attention toutefois au porte monnaie car le Costa Rica est un pays cher, aussi bien pour les logements que pour la nourriture. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « la Suisse de l’Amérique Centrale « . L’idéal serait de découvrir ce pays en louant son propre véhicule afin de pouvoir s’arrêter où l’on veut et se déplacer plus aisément. Mais là encore, il faut se méfier car les gens prétendent (à tort ou à raison) qu’il ne faut pas laisser son véhicule seul sans surveillance. Ils ont tout intérêt à entretenir cette crainte car, de ce fait, ils proposent de garder votre véhicule pour 5-6 dollars…Egalement de tres beaux volcans que nous n’avons pu aller voir pour cause de pluie.

Fait remarquable, le Costa Rica est le premier pays à avoir constitutionnellement supprimé son armée.

Voilà, nous partons à présent pour le Nicaragua en passant la frontière par  Penas Blancas.